Calendrier des événements

Partager sur :

Petit-déjeuner Economie Finance avec Philippe Brassac

L’industrie bancaire face à ses défis

L’industrie bancaire face à ses défis

Depuis une dizaine d'années, les nombreuses mutations auxquelles doivent faire face les grands groupes bancaires mondiaux se multiplient. Il s'agit d'un côté d’un tsunami réglementaire aux acronymes barbares (loi de séparation et de réglementation des activités bancaires de 2013, FATCA, Bâle 3, MIFID…), dont les conséquences négatives potentielles sont de limiter la profitabilité, la croissance et les perspectives de développement et de financement de l’économie, de distordre profondément l’allocation du capital, voire de détruire des pans entiers de l’activité bancaire. En parallèle, les banques de la zone "euro" font face à un environnement particulièrement complexe : politiques monétaires inédites de la BCE, taux d’intérêt négatifs, courbe des taux écrasées, faible croissance nominale et faible demande de crédit, qui poussent dangereusement les marges bancaires à la baisse; enfin faible confiance collective dans les institutions et dans le projet européen... Les mutations technologiques sont également de nature à la fois à transformer et à  contester le rôle de la banque dans le financement de l’économie ; outre le maelström de la "révolution numérique", qui remet profondément en cause les techniques de travail et la relation "clients", on assiste à l'apparition de start-up "Fintech" dans divers domaines traditionnellement réservés au secteur bancaire: "crowd-lending" qui désintermédiarise le financement de projets, nouveaux entrants dans le segment de la banque en ligne, des « robot-advisers » et de la gestion d’actifs, concurrence des monnaies électroniques et de la technologie "blockchain" pour assurer les transactions de marché: en fin de compte, la banque ne risque-t-elle pas, elle aussi, de se faire "ubériser"?

Ainsi les défis semblent-ils immenses, et certains considèrent que le secteur bancaire vit potentiellement une période aussi traumatisante que celle traversée par l’industrie française en restructuration dans les années 80. La réalité est elle aussi sombre? Comment un groupe comme le Crédit Agricole appréhende-t-il ces défis ? Quelles ont été ses priorités en termes stratégiques notamment au regard de ses concurrents ? Quels  segments de l’industrie bancaire doivent être privilégiés, et y en a-t-il qui doivent être abandonnés ? Quelle est la place des hommes dans ces bouleversements, et comment le rôle des dirigeants va-t-il évoluer? En quoi la structure mutualiste du groupe reste-elle une singularité, et quels en sont les atouts et les faiblesses éventuelles?

Diplômé de l’ENSAE (1981) et titulaire d’un DEA de Mathématiques appliquées (Dauphine-Mines de Paris), Philippe Brassac  a construit une carrière couvrant tous les métiers de la banque, d’abord au sein de la Caisse régionale du Crédit Agricole Provence Alpes Côte d’Azur, dont il a été directeur général de 2001 à 2013, puis il a pris des responsabilités au sein de la FNCA en tant que secrétaire général de 2010 à 2015. Depuis mai 2015, il est directeur général du groupe Crédit Agricole SA. En 35 ans de carrière, Philippe Brassac a été témoin des mutations profondes de cette industrie et viendra partager avec nous sa vision de la banque du 21eme siècle.

Vendredi 30 septembre 2016
08h15
Ladurée
21, rue Bonaparte
75006 Paris
  • 25 € Diplômés membres

  • 30 € Diplômés non membres
    Extérieurs


Inscriptions closes
Documents
Intervenants
Philippe Brassac
Directeur général du groupe Crédit Agricole SA
Lieu

Ladurée

21, rue Bonaparte
75006 Paris

Complément d'information (parking, Métro...)

Métro : Saint-Germain des Prés

Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.

Vendredi 30 septembre 2016
08h15
Ladurée
21, rue Bonaparte
75006 Paris
  • 25 € Diplômés membres

  • 30 € Diplômés non membres
    Extérieurs


Inscriptions closes
  • 38 inscrits
  • Ajouter à mon agenda