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Portrait de Ludivine Labarre (05)

28 avril 2025 Portrait
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Ludivine LABARRE (ENSAE 2005), Directrice déléguée des Risques du Groupe Société Générale, 
À travers trois questions, elle revient sur son parcours depuis l’ENSAE, partage un souvenir marquant de ses années à l’École et délivre des conseils précieux aux jeunes diplômés souhaitant suivre une trajectoire similaire à la sienne.
Une belle source d’inspiration à découvrir !

 

  • Quel a été ton parcours depuis ta sortie de l'ENSAE ?

Quelques mois avant ma sortie de l’ENSAE, où j’avais suivi le cursus finance et actuariat, j’ai passé le concours de l’Inspection générale du groupe Société Générale. Lorsque j’ai appris que j’étais reçue à l’issue du Grand Oral, j’avais déjà postulé pour un Graduate Program de 3 mois chez JPMorgan à Londres pour rejoindre l’équipe de fusions & acquisitions. Au-delà de la finance de marché qui était le cœur de mon cursus, j’avais envie d’élargir sur la finance d’entreprise et de saisir cette opportunité plutôt que de profiter de l’été… J’avais aussi été passionnée par le cours de sociologie des organisations en 3e année de Pierre Bismuth, un ancien DRH de Schlumberger qui était une vraie ouverture sur le monde de l’entreprise. L’expérience JPMorgan était enrichissante mais les mois d’été sont rarement les plus dynamiques en M&A… Je m’attendais à davantage de rythme et de diversité à l’IG et c’est ce qui s’est passé ! 6 ans à découvrir, à analyser, à revoir de nouvelles activités bancaires, en France ou à l’étranger avec comme boussole l’évaluation des risques de ces environnements. J’ai ensuite rejoint le collège des Inspecteurs principaux en 2011 qui sont en charge de piloter l’Inspection avec l’Inspecteur général : 3/4 années où la posture managériale s’affine ainsi que ses aspirations en termes de postes pour la sortie. En 2015, j’ai souhaité rejoindre une activité de financement de grandes entreprises internationales dans le secteur des matières premières pour être en première ligne et me confronter à la réalité du terrain du métier de banquier. J’ai progressivement pris des responsabilités managériales et en 2021, à la veille de la crise de l'énergie, j'ai pris la responsabilité de la ligne métier mondiale avec cette obsession de toujours chercher l'équilibre entre le push commercial et l'évaluation des risques sous-jacents. Depuis un peu plus d'un an maintenant, j'ai rejoint la direction des risques du groupe en tant que directrice déléguée des risques. Les enjeux sont multiples et protéiformes et nécessitent de l'agilité pour naviguer dans des environnements économiques chahutés. Mes rôles précédents sont de réels atouts pour conduire cette mission.

  • Un souvenir marquant de tes années à l'ENSAE ?

Sans l'ombre d'une hésitation, la Junior Entreprise! J'y ai passé des heures à revoir les comptes en tant que trésorière, à préparer l'arrivée des représentants de la CNJE pour être sélectionné parmi les meilleurs JE en France, à concevoir avec toute l'équipe notre pitch pour le Prix d'Ex ! Et être coachée par Maya Atig qui l'avait remporté quelques années auparavant ! Une belle aventure collective ponctuée de congrès aux 4 coins de la France et de soirées dans le tout petit local au fond à gauche ... tout cela a construit de solides amitiés.

  • Quels conseils donnerais-tu aux jeunes diplômés qui souhaitent suivre un parcours similaire au tien ?

Je pense à quelques conseils qui sont assez universels finalement mais qui ont pu m'être utiles. Le premier c'est de développer et d’entretenir son employabilité en multipliant les expériences et en continuant à se former car les métiers d’aujourd’hui ne seront pas forcément les métiers dans 20 ans. Alors, soyez curieux des nouvelles opportunités. Je dirai aussi de cultiver sa singularité ! Cela commence par avoir une bonne connaissance de soi et cela s’illustre par oser porter des idées moins conventionnelles et plus créatives. Des expériences professionnelles variées renforcent aussi votre singularité. Et enfin, il me semble que c’est important de prendre du plaisir dans son job, de trouver l’environnement où vous allez vous épanouir et ainsi mettre vos savoir-faire et savoir-être au profit du collectif.




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