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04 juin 2004

Conférences

Tous les mois, l'Amsepi et les Anciens de l'Ensae organisent des conférences sur des thèmes d'actualités, qui font débat. Le calendrier des prochaines conférences et le compte-rendu des conférences passées sont disponibles sur le site.


La croissance des pays développés passe-t-elle par l'immigration ?

Les importants écarts de richesse entre les pays développés et le reste de la planète produisent de vives tensions et alimentent des flux migratoires potentiellement très importants. L’intégration du Mexique à l’ALENA, l’intégration des PECO à l’Union européenne se mâtinent d’ailleurs systématiquement d’entraves aux déplacements des personnes physiques (frontières surveillées ou marchés du travail réglementés). Au vu des ressorts des comportements migratoires, quelles seraient les conséquences d’une liberté de circulation aussi grande pour les hommes qu’elle l’est pour les capitaux ? Compte tenu du vieillissement des sociétés occidentales et de la baisse prévue du nombre des actifs, l’ouverture des frontières ne peut-elle pas constituer, comme ce fut le cas dans les années 1950, une solution pour les pays développés ? Un tel changement de politique ne risquerait-il pas d’affaiblir les pays du Sud ?

Avec Manon Domingues-Dos Santos, professeur des Universités à l'Université de Marne-la-Vallée, chercheur au CREST, et Jean-Pierre Garson, responsable du département des migrations internationales à l'OCDE
1er avril 2004

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Université et recherche, une crise européenne ?

De très forts soubresauts secouent aujourd'hui le monde universitaire et la recherche. Manque de moyens et réorganisation sont au coeur des débats : comment articuler recherche appliquée et recherche fondamentale, et quelle place pour la recherche publique?
Plus largement, à travers l'impact de la recherche sur la compétitivité d'un pays c'est la croissance européenne de demain qui est interrogée. Elle l'est par la difficulté à faire fonctionner des laboratoires et les difficultés à recruter et former des chercheurs qui soit abandonnent la recherche soit partent aux Etats-Unis. Il est donc aussi fondamental de se pencher sur la reconstitution de la recherche européenne et sur les liens entre éducation et croissance.

Avec Alain Bensoussan (ENSAE 1965), professeur à l'Université Paris IX, ancien Président de l'INRIA et du Centre national des études spatiales et Jean-Hervé Lorenzi, professeur à l'Université Paris IX, commentateur du rapport Education et Croissance du Conseil d'analyse économique.
18 Mars 2004.

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A quoi servent les services publics ?

Mondialisation et construction européenne font peser des contraintes très fortes sur les services publics "à la française", conduisant à des révisions de leur mode de gestion et interrogeant de fait leur rôle économique et leur rôle social.
L'intégration européenne, mais surtout la libéralisation qui l'accompagne, conduisent à une transformation des services publics, de leurs périmètres et de leur gestion. Quelle est la nécessité de cette évolution? Quelles sont les opportunités et quels sont les problèmes posés par les modes de gestion des services publics émergents?
La rapidité historique du phénomène conduit également à s'interroger sur les conséquences sociétales de cette évolution. Les services publics ont-ils toujours un rôle d'intégration sociale à l'échelle du territoire national, ou bien le niveau de développement économique atteint et l'échelle européenne les privent-ils de leur pertinence ancienne?

Avec Paul Champsaur (ENSAE 1968), président de l'Autorité de régulation des télécoms et ancien directeur général de l'Insee, et Christian Stoffaës, professeur associé à l'université Paris IX, directeur des relations internationales d'EdF, auteur notamment de Services publics, questions d'avenir.
2 décembre 2003

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Trop de baisses d'impôt tuent-elles l'impôt ?

On assiste dans les pays occidentaux à un mouvement général de baisse des impôts, les Etats-Unis étant revenus au taux d'imposition de 1941. Ce mouvement suit l'idée popularisée à nouveau dans les années 1980 que les impôts freineraient l'initiative et empêcheraient la reprise économique. Outil de financement la fiscalité est en effet également un instrument de régulation des incitations.
Une baisse est ainsi toujours, aussi, une évolution de la structure de l'impôt. Elle traduit un choix social (en faveur d'une redistribution par l'impôt ou non) et un choix économique (quelles populations faut-il dynamiser?).
Mais une baisse des impôts a aussi des effets prosaïques sur l'équilibre budgétaire de l'Etat, qui se voit contraint d'arbitrer à court terme entre creusement du déficit ou baisse des dépenses. Or à moyen terme ces deux solutions peuvent brider la croissance et donc les retours d'impôts.

Avec Bernard Salanié (ENSAE 1986), chercheur au CREST, et Xavier Timbeau (ENSAE 1991), directeur "Analyse et Prévision" de l'OFCE.
4 Novembre 2003

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